Réussir son année après un semestre raté
Comprendre ce qui n’a pas marché
Rater son semestre est une chose, comprendre pourquoi en est une autre.
Pourquoi avez-vous raté votre semestre ? Combien de matières avez-vous raté ? Si la réponse est « moins de 3 », il ne s’agit que d’un accident de parcours. Si c’est une seule matière qui vous met dans le rouge pour une raison qui vous échappe, vous pouvez essayer de contester la note concernée (même si ce n’est pas gagné d’avance).
Si la réponse est « plus de 3 », prenez du recul et réfléchissez à la raison de cet échec. Cela ne veut pas dire que vous allez rater vos études ! Cependant, il faut identifier le ou les éléments importants que vous avez manqué lors de vos examens.
La motivation
Avez-vous vraiment envie de faire des études ? Souvent, on a tendance à s’auto-saboter si on n’est pas sûr de vouloir réussir. Dans ce cas, c’est une question de motivation. Pourquoi avoir choisi cette filière et pas une autre ? Au moment de l’inscription, il y avait forcément quelque chose qui vous intéressait, est-ce toujours le cas ?
Si la réponse est non, il est temps de penser à une réorientation. Pas de panique, ne cherchez pas non plus à changer de filière à chaque échec que vous rencontrez…
Si la réponse est oui, il faut alors creuser un peu plus loin. Puisque vous voulez atteindre votre objectif et que les cours sont un passage obligé pour réussir, le problème n’est pas là. Cherchons donc plus loin pour connaitre la raison de l’échec de votre semestre.
Les connaissances
Connaissiez-vous votre cours ? Si la réponse est non, c’est que vous n’aviez simplement pas suffisamment révisé. La solution serait alors de passer plus de temps à apprendre ses leçons.
Si vous n’avez pas travaillé depuis le début de l’année ou que vous ne suivez pas la moitié du cours sans jamais consacrer le temps et l’énergie nécessaire à récupérer votre retard, la solution est simple : mettez-vous à bosser !
Est-ce que vous procrastinez ? Trouvez-vous toujours un prétexte pour ne pas réviser ? La bonne nouvelle, c’est que quand quelque chose est entièrement votre faute, c’est que personne ne vous empêchera de rattraper votre erreur. Il suffit de travailler votre discipline.
Pour les mois à venir, il va falloir vous organiser au mieux et comprendre ce qu’il faut retenir. Ne pensez pas que c’est en travaillant 10 fois plus que vous y arriverez 10 fois mieux, vous serez surtout 10 fois plus fatigué…
Petite astuce : revenez-en aux bonnes vieilles recettes !
- Préparez des fiches de révisions efficaces pour mémoriser plus facilement,
- Planifiez vos révisions pour les rendre plus utiles.
Demandez de l’aide
Si vous saviez par avance que vous alliez rater vos examens, c’est qu’il y a un problème d’auto-suffisance : vous avez l’impression que c’est humiliant d’aller demander des explications aux enseignants ou à un camarade de promotion.
N’hésitez pas à rejoindre les groupes de votre promotion (souvent sur Facebook) : vous y trouverez sans doute vos camarades y poser les mêmes questions que vous, et les réponses que vous cherchiez. En plus, il y a souvent sur ces groupes des personnes de la promotion précédente qui viennent donner des conseils aux nouveaux sur les cours difficiles à comprendre.
Si votre fierté vous empêche d’interagir avec vos camarades et vos professeurs, vous ne pourrez pas réussir.
La méthodologie
Vous aviez compris le cours et vous l’aviez bien appris, mais vous avez quand même raté vos examens ? Souvent, c’est que vous n’avez pas bien suivi la méthodologie demandée. Dans ce cas, la meilleure chose à faire est d’en parler à l’enseignant de la matière pour comprendre exactement quelles sont ses attentes. De cette façon, vous ne ferez plus les mêmes erreurs.
La mauvaise nouvelle en études supérieures, c’est que la méthodologie que vous avez durement acquise au lycée ne vous servira pas à grand-chose. Il faut donc faire preuve d’humilité et prendre le temps de comprendre ce qu’on attend de vous pour avoir une bonne note lors de vos examens.
Le stress
Dans certains cas, on peut perdre complètement nos moyens pendant un examen.
A l’approche de l’échéance, le stress grandit. Nous avons tous un niveau de stress et des capacités différentes à le surmonter, à la fois dans nos comportements et les outils dont on a besoin pour sa bonne gestion.
- Le bon et le mauvais stress : même si celui-ci n’a pas bonne presse, il est nécessaire. En effet, la tension qu’il procure si on la gère de façon positive est stimulante. Le bon stress est motivant, il donne envie d’agir de relever un défi, le plus souvent avec succès. A l’inverse, l’absence de tensions peut priver de l’énergie nécessaire pour réussir. Les examens et le défi qu’ils représentent demande un certain dépassement de soi qui, s’il se conclue par une réussite, va booster la confiance en soi. L’important est de rechercher le côté positif.
- Vous êtes paniqué : Plus vous avancez dans le temps, plus vous avez l’impression de ne rien savoir. Résultat, vous perdez vos moyens et vous vous dispersez. Votre mauvais stress vient de votre peur d’échouer. Apprenez à respirer, un des moyens les plus efficaces pour calmer les émotions. Avant d’entrer dans la salle, encouragez-vous avec vos camarades !
Quelques conseils pour gérer son stress :
- Inutile de se ruer sur ses cours la veille d’un examen pour réviser, il est trop tard. Lâchez prise !
- Faites des exercices de respiration le plus souvent possible. Vous allez calmer vos émotions et oxygéner votre cerveau.
- Bougez, videz-vous la tête. Évacuez toutes les tensions physiques et faites-vous plaisir !
- Soyez positif : axez vos pensées sur ce que vous avez fait, pas le contraire. Pensez en termes de réussite, sans doute le meilleur moyen d’y parvenir.
Pour le prochain semestre
Voici quelques conseils pour vous aider à ne plus jamais louper un examen !
Adoptez une méthode de travail efficace
Vous pouvez aller voir vos professeurs et demander votre copie corrigée, réservez un moment pour discuter avec eux de vos faiblesses. Il vous faut comprendre ce que l’on attend de vous. Participez le plus possible en cours. Cela va vous aider à apprendre plus facilement, sans même vous en rendre compte.
Aussi, vous pouvez trouver les matières prioritaires. Si vous avez raté une matière que vous n’aurez plus jamais, c’est moins grave que de rater un cours qui sert de fondation à tous les semestres suivants. Identifiez le plus important en cherchant le programme des années suivantes en regardant en ligne ou en demandant aux professeurs. Organisez votre travail, apprenez à anticiper en gérant votre temps.
Adoptez une bonne hygiène de vie
Pour bien mémoriser, la première méthode est de dormir suffisamment. Ayez un sommeil régulier et bonne durée. Cela a un impact positif sur les capacités physiques et intellectuelles. Cela parait évident mais beaucoup l’oubli car plongés sur l’écran de leur téléphone. Le problème est que l’écran va vous tenir éveillé contrairement à la lecture d’un bon bouquin qui va faciliter l’endormissement.
Pensez à adopter une bonne hygiène d’alimentation. Une alimentation saine et équilibrée a un effet positif sur la santé, tout en vous permettant d’utiliser au maximum toutes vos facultés.
A ne pas faire
Sortir tous les soirs
Profitez des vacances et des week-ends pour sortir jusqu’au bout de la nuit, car en semaine, c’est fini ! Votre état en cours le lendemain doit vous ramener à la raison, ce n’est que pour votre bien.
S’isoler au fond de la classe
Pas la peine de s’installer bien confortablement au fond de la classe, près du chauffage, vous n’échapperez pas à la charge de travail qui vous attend. Réservez-vous une place au premier rang, vous vous faciliterez la tâche !
Prendre les notes de ses camarades pour gagner du temps
La prise de notes est importante lors des cours car elle garantit la mémorisation des informations. Elle est personnelle. C’est pour cela qu’il est recommandé de ne pas prendre les notes de ses camarades afin de gagner du temps. On a tous sa manière de prendre des notes et donc il est difficile de relire celles d’un autre.
Être trop désorienté
Le plus important en études supérieures est de bien savoir pour quelles raisons on y va et à quel milieu professionnel elles nous destinent. Les études supérieures sont déstabilisantes par leur méthodologie toute nouvelle pour les lycéens et le manque d’encadrement de ses étudiants. Autonomie oblige, vous devez vous adapter à elle pour éviter de perdre votre temps, fournir un travail de fond en amont des cours pris minutieusement en notes, anticiper les prochains cours afin de ne pas perdre le fil du programme.