Que faire sans le bac?

Que faire sans le bac ?


C’est une question qui mérite d’être posée car s’il était possible de trouver un emploi sans le bac, il y a une trentaine d’année, ce n’est peut-être plus le cas aujourd’hui

Avec ou sans le bac, que dit l’insee

Une étude Insee qui s’intéressait au taux de chômage constaté en fonction du niveau d’études révèle plusieurs éléments importants. On y apprend par exemple que les personnes étant sorties d’une formation dans l’enseignement supérieur depuis 1 à 4 ans sont en moyenne 2,4 fois moins touchées par le chômage que celles ayant suivi des formations professionnelles de type BEP/CAP ou diplômées d’un baccalauréat uniquement. Les diplômés du bac se situent dans la moyenne nationale du chômage des jeunes (15-24 ans) avec un taux avoisinant les 22%. Parmi les diplômés du supérieur, on note par ailleurs que les Bac+2 (DUT, BTS, diplômes paramédicaux et sociaux) sont à peine plus touchés par le chômage que des diplômés d’université, d’écoles de commerce ou d’ingénieurs ayant validé des formations bac+3 à bac+5 (9.7% contre 9,3%).

Avec le bac, c’est mieux?

Cette analyse confirme la tendance qui s’est dessinée ces dernières années ; si les diplômés de bac+5 restent appréciés, la validation d’un cycle complet n’est plus le critère numéro 1 des entreprises qui recrutent. Ces dernières privilégient de plus en plus l’expérience, la formation et l’aspect opérationnel de leurs futurs collaborateurs.

Sans le bac, est-ce pire?

Sans diplôme en revanche, le taux de chômage s’élève à 45,7% soit un rapport de 4,9 entre les diplômés Bac +3/5 et les non-diplômés ou titulaires d’un brevet des collèges. Il apparaît aujourd’hui donc très délicat de trouver rapidement un emploi sans diplôme, à moins d’effectuer des formations complémentaires ou de pouvoir se former de manière autodidacte sur un métier (exemple de l’informatique).

Obtenir le bac qu’il faut!

Contrairement aux pays anglo-saxons, la France reste un pays où les diplômes et la formation initiale conditionnent fortement la carrière professionnelle. L’idée de « self-made (wo)man » reste le plus souvent à l’état de concept, de théorie. Mieux vaut dans ces conditions privilégier, lorsque l’on en a les moyens, l’obtention d’un diplôme et bien choisir sa discipline.

Des cursus et des filières sont ouvertes à ceux qui n’ont pas le bac

Heureusement, il existe des filières complémentaires et le bac n’est plus un diplôme bloquant. Il est possible de suivre un cursus diplômant et d’acquérir expérience et compétences sans ce précieux sésame. Bon nombre de jeunes qui travaillent dans les nouvelles technologies ont acquis leur place dans l’entreprise en passant par des écoles privées, toujours en veille qui offrent des cursus complets très performants.

Avec ou sans le bac, EIMParis propose des cursus diplômants

A cet égard l’ EIMParis est exemplaire. Cette école d’ingénieurs issue de la formation continue  propose maintenant des filières informatique, web ou tertiaire ouverte aux étudiants post-bac grâce à l’alternance. Ce dispositif permet de suivre 4 années d’étude pour un coût raisonnable. C’est essentiellement la première année qui est payante, les autres années étant prises en charge par les entreprises et les OPCA. Ainsi, plus de 200 étudiants suivent actuellement les cursus de l’EIMParis et la rentrée 2012-2013 attire de plus en plus de jeunes cherchant une école à taille humaine dans un cadre agréable leur offrant un emploi à la sortie.