Dois-je franchir le cap de l’entrepreneuriat ?

La France compte plus de 3 millions de travailleurs indépendants et ce chiffre est en constante augmentation. Les actifs cherchent de plus en plus à gagner en flexibilité et en autonomie en devenant leur propre patron. Pour de nombreux freelances, créer leur entreprise leur permet de percevoir une meilleure rémunération, de moduler leur temps de travail et de pouvoir choisir leurs missions. Cependant, la vie d’indépendant comporte aussi des inconvénients. Responsabilités accrues, gestion de l’administratif, instabilité économique, solitude, les indépendants doivent souvent faire face à des situations stressantes. Avant de vous lancer, il est donc important de déterminer si vous avez vraiment l’envie et le tempérament pour devenir freelance. Voici une liste de conseils clés pour savoir si vous êtes prêt à franchir le cap de l’entrepreneuriat !

Quelles sont les qualités indispensables pour devenir entrepreneur ?

Instinctivement, on peut penser que devenir entrepreneur n’est envisageable qu’après une longue formation et plusieurs années d’expérience en entreprise. En réalité, la majorité des freelances sont jeunes. 70 % d’entre eux ont entre 18 et 34 ans. Ils privilégient aussi massivement la formation professionnelle et les parcours en autodidacte par rapport à l’éducation formelle (scolaire et universitaire). Enfin, la majorité des indépendants s’appuie sur des softs skills ou savoir-être pour développer leur activité. Voici 3 qualités indispensables pour devenir freelance.

L’autonomie

La recherche d’autonomie est un des objectifs principaux des actifs qui se lancent dans un projet entrepreneurial. Mais, si cette autonomie permet d’organiser son temps de travail et ses missions plus librement, elle implique aussi une grande discipline et un sens de l’organisation.

Le freelance doit en permanence jongler avec les attentes et exigences de ses différents clients, ses contraintes personnelles ainsi que les obligations légales et réglementaires. Les freelances en auto-entreprise doivent notamment gérer leur propre comptabilité et les déclarations aux administrations fiscales.

Enfin, être à son compte implique souvent de devoir se motiver seul et faire face aux difficultés. Le freelance est un professionnel qui n’a ni chef pour l’encadrer et généralement peu de collègues pour échanger. C’est à lui de chiffrer ses projets et de se fixer une méthode de travail efficace.

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Pourquoi l’entrepreneur doit être polyvalent ?

L’entrepreneur doit faire preuve au quotidien d’une grande polyvalence. Même s’il a souvent une compétence ou un profil principal, il doit pouvoir s’adapter à ses différents clients, missions et cadre de travail.

Après quelques mois ou années d’expérience, 61 % des freelances se déclarent pluri compétents, c’est-à-dire qu’ils utilisent deux à trois (voire plus) talents distincts dans leurs activités professionnelles. Cette évolution est incontournable pour accéder à de plus nombreuses opportunités d’emploi.

Quel que soit leur secteur d’activité, les entrepreneurs doivent aussi acquérir rapidement des compétences en :

• communication (pour savoir prospecter, se vendre et s’intégrer dans différentes équipes) ;
• comptabilité et gestion (pour gérer les aspects administratifs et légaux des entreprises) ;
• gestion de projet (pour déterminer des délais, définir son taux journalier moyen, etc.).

La curiosité

La curiosité est un autre trait commun dans les personnalités d’entrepreneur. Dans un monde du travail et de l’emploi en perpétuelle mutation, le freelance doit être capable de se remettre en question et de suivre les nouvelles tendances.

Être curieux, c’est aussi s’ouvrir plus facilement à des cadres de travail différents. Un prestataire qui s’intéresse au fonctionnement de l’entreprise de son client et cherche à s’intégrer développe de bien meilleures relations avec ses clients.

Enfin, la curiosité passe par la mise en place des veilles réglementaires et concurrentielles. Pour se démarquer, il est important de voir ce que proposent ses concurrents (directs ou indirects) et de quelles manières ils prospectent et se mettent en valeur.

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Franchir le cap de l’entrepreneuriat : 3 étapes incontournables

Vous avez toutes les qualités pour être entrepreneur ? Ou vous hésitez encore et avez peur de vous lancer dans la création de votre propre structure ? Voici 3 étapes qui vous permettront de vous préparer à franchir le cap !

Faire un bilan de compétences

Le bilan de compétences est l’occasion de faire le point sur sa carrière et de mieux identifier ses compétences et ses aspirations. Il prend généralement la forme d’une série de rendez-vous avec un consultant professionnel qui aide les actifs à déterminer si leurs objectifs sont compatibles avec leurs profils, mais aussi avec la réalité du marché de l’emploi.

Pour les personnes qui souhaitent se lancer dans un projet entrepreneurial, c’est une excellente opportunité de définir ses points forts et faibles avant de se lancer.

Quelles sont les compétences nécessaires pour devenir entrepreneur ?

L’entrepreneur est avant tout un chef d’entreprise polyvalent et multitâche. Il doit notamment gérer la communication, surveiller la comptabilité et manager des équipes s’il recrute des salariés.

Ces compétences peuvent s’acquérir avec l’expérience, mais de nombreux freelances choisissent aussi de suivre des formations professionnelles afin de pouvoir créer et développer plus rapidement leur entreprise.

Chez EIMParis, nous proposons notamment un Mastère entrepreneuriat & innovation (niveau bac +5). Ce titre enregistré au RNCP vous donne toutes les clés pour être à la tête d’une activité économique que ce soit une création ou une reprise d’entreprise.

À l’issue de la formation vous serez, entre autres, capable :

• d’analyser le marché et de réaliser des business plans ;
• d’organiser des plans d’actions commerciales ;
• de prospecter et d’agrandir votre réseau ;
• de communiquer au sein et en dehors de votre entreprise ;
• de mettre en place un management collaboratif ;
• de développer des stratégies marketing, commerciales et RH ;
• de piloter le changement.

Découvrez notre Mastère Entrepreneuriat et Innovation. 

Se renseigner sur les statuts et démarches

Une fois que vous serez prêt à franchir le cap de l’entrepreneuriat, la dernière étape sera de créer votre propre structure.

Il existe différents statuts comme :

• la micro-entreprise ;
• l’EURL ou la SARL : Entreprise Unipersonnelle ou Société Anonyme à Responsabilité Limitée ;
• la SAS ou la SASU : Société par Actions Simplifiées Unipersonnelle.

Chacune de ces structures possède ses propres formalités de création et obligations légales et comptables. Par exemple, l’ouverture d’une micro-entreprise peut se faire rapidement en ligne alors que la SASU demande la rédaction de statuts et des démarches constitutives plus importantes.

Pour obtenir plus d’informations sur le sujet et bénéficier d’un accompagnement dans la création d’entreprise, vous pouvez vous rapprocher des chambres de commerce et d’industrie ou des chambres des métiers de l’artisanat selon votre activité.

N’hésitez pas également à contacter nos conseillers pédagogiques afin de leur présenter votre projet. Après un entretien individuel, ils pourront vous proposer les formations et parcours pour réussir votre projet d’entreprise.

Rencontrez l’équipe de l’École Internationale de Management de Paris